Afin de souligner ma visite à son palais de Césarée, Massala m'offrait en après-midi, un spectacle des ses meilleurs gladiateurs s'affrontant à la lutte. Massala connaissait mon intérêt pour la lutte et m'offrait ainsi ce tournoi en guise d'amitié. Revêtu d'une courte tunique, ses bras nus, les poignets dans des bracelets d'airain, ses cuisses musclées à découvert, Massala présidait l'événement. Assis à ses côtés, une djellaba et un kéfié me protégeaient le corps et la tête des rayons du soleil. Je vis ainsi des germains se battre avec de magnifiques éthiopiens à la peau d'ébène, des Thraces soulever des Parthes et de doux Hindous venir à bout de sculpturaux Grecs.
Fasciné par ce déploiement de force, je parvenais néanmoins à adopter une attitude distante, malgré le plaisir évident que suscitait en moi le spectacle : ma djellaba cachait le trouble qui s'agitait en moi à la vue de ces bêtes musclées de l'arène. La présence de Massala à mes côtés, son élégante musculature tout près, contribuait à une certaine exaltation. Les jeux se terminèrent, nous laissant seul Massala et moi se promenant et devisant dans la palestre. Nous nous rapprochâmes du bassin, nous assoyant sur le rebord, trempant nos mains de temps à autre pour nous rafraîchir.
Soudain, sans avertissement aucun, Massala s'empara de mes chevilles, et se plaçant devant moi, me fit basculer dans le bassin. Je coulai ainsi tout habillé. J'avalai quelques gorgées d'eau, puis je sortis de la flotte, la djellaba me collant au corps.
- Voilà qui va te rafraîchir, me lança un Massala qui avait profité de ma plongée dans les bas-fonds pour enlever sa tunique, ne conservant qu'un léger pagne qui lui ceinturait la taille. Enlève ta tunique, Hélios va le sécher en quelques minutes.
Je suivis son conseil et me débarrassais de ce vêtement. A peine m'étais-je extirpé de la djellaba que Massala me saisissait par le poignet, m'attirait vers lui et m'infligeait un croc-en-jambe. Éberlué, interloqué, je m'abattis à plat ventre au sol. Massala se plaça derrière moi, et me saisissant par les chevilles me tint debout, tête en bas, pattes en l'air.
- Pratiques-tu toujours toi-même la lutte, Judah ? Cette prise dite de la poule, tu connais.
Complètement ahuri par cette succession d'événements, je ne sus que répondre. Cela sembla impatienter Massala qui me saisit d'un bras à la taille et de l'autre m'enleva mon pagne. Nu comme un ver, je retombai au sol, la poussière me collant à la peau.
- Alors Judah, prêt à t'amuser un peu... J'étais complètement figé ne sachant trop que répondre. Je me relevai cependant, me plantant droit devant l'insolent Massala qui affichait un sourire narquois. L'athlétique ami qui me narguait ainsi de la vision de sa spendide musculature n'ignorait pas l'attrait que représentait pour moi un corps mâle, mes préférences me portant vers ceux de mon sexe. Il connaissait aussi mon goût pour la lutte et prenait un malin plaisir à me troubler. Des scrupules liés à une haute conception de l'amitié m'interdisaient d'obtenir par la lutte ce que je n'obtiendrais manifestement pas de façon directe, Massala étant porté sur le beau sexe. Malgré mes efforts pour me contenir, ma verge, visible au grand jour, indiquait mon intérêt pour un corps à corps viril malgré une froideur que je tentais d'afficher.
Toujours Massala souriait. Est-ce ainsi que les Juifs se font plumer dans leur basse-cour ?
Un demi-sourire fendit mes lèvres et je relevai les yeux en sa direction. Avec mon pagne mouillé qu'il tenait entre ses mains, il me portait des coups aux pecs, aux abs, puis à la figure.
Allez amusons-nous, Judah, me provoquant avec ce pagne qui me pinçait la peau.
Ces Romains, me dis-je, tout n'est que jeu pour eux. Tanné de recevoir ses frappes incessantes, je saisis alors le pagne au vol avant qu'il ne m'atteigne et avec une force qui me surprit moi-même, j'attirai rudement le Massala à moi qui écrasa son torse musclé contre le mien. Sur le coup, mes amicaux mais inutiles scrupules s'évanouirent et le lutteur que j'étais prit la place du timide et velléitaire ami de Massala et occupa le terrain. Mes mains ceinturèrent la taille du Romain, je ployai un peu mes genoux, puis comme Hercule le fit avec le géant Antée, je le soulevais du sol. J'enfonçai mes jointures dans le bas de son dos, mes épaules contre les siens, mes pecs contre les siens. Après avoir cherché à me provoquer, me faire sortir de mes gonds, c'était au tour de Massala de figer légèrement : il m'avait cherché, il me trouvait.
Je le soulevai encore plus, glissant mes bras sous ses fesses, mon front maintenant dans le creux de son abdomen musclé, toujours je le pressais avec une force qui me surprenait moi-même. A coup de machettes sur la nuque, Massala tentait de rompre l'étreinte musclée qui me liait à lui, mais ses coups portaient à faux. Je le soulevai encore plus, mes bras enserrant ses puissantes cuisses, mon front sous son pagne. Cette pression lui arracha un cri, puis Massala incapable de se défaire de ma poigne d'acier n'eut d'autre choix que de s'incliner derrière mon épaule, le haut de son corps vers le bas. Je le laissai tomber tel un sac au sol, non s'en m'emparer brutalement au passage de son pagne. Lui aussi venait maintenant de se faire dénuder. Je pus constater à voir la forme affiché par sa verge que l'étreinte musclée que je lui avais imposé de force ne l'avait pas laissé indifférent.
Furieux d'être ainsi mis à nu, Massala se précipita sur moi, s'empara de mon poignet et me fit tourner à quelques reprises sur moi-même, m'étourdissant à petit feu, je reçus à l'intérieur de la cuisse un coup de genou révélateur de la force de ses jambes. Je hurlai de douleur, titubé. Massala profita de mon désarroi pour me coucher sur le banc qui jouxtait les colonnades de la palestre. S'assoyant dans le creux de mon dos, il m'infligea une prise du scorpion familier dans ce désert de Judée. Il m'offrit de mettre un terme à mes douleurs : un silence ferme accueillit sa proposition. Puis changeant de posture, il se retourna toujours monté sur mon dos, et s'empara de mes bras qu'il ramenait vers lui en d'incessants va-et-vient qui mettait à mal ma colonne. Toujours j'opposais un silence à ces efforts pour me mater. Fatigué de ramer, il passa ses jambes sur mes épaules et ses mains tiraient mon menton entre ses jambes. Malgré la douleur de la prise, le reste de mon corps libre, sauf mes épaules, je réussis à soulever Massala, assez pour glisser rapidement ma tête sous son entrejambe. Le mouvement effectué, je me retrouvai derrière lui.
Vite, je passai mes bras sous ses épaules dans un double prise de tête, collé mon torse contre son dos, puis le forçai à s'agenouiller au sol. Là je glissai une jambe entre les deux siennes, le faisant reposer sur le côté, la seconde enserrant une épaule. Je m'emparai d'une chaîne d'anneaux qui reposait près du banc, j'entourai sa tête d'une longueur, fis suivre le reste le long de son torse et enroulai une autre longueur autour de la cuisse de sa jambe. Massala enchaîné, je plaquai mes jambes dans le bas de son dos, me laissant tomber vers l'arrière, tenant fermement les extrémités de la chaîne entre mes main, pendant que je soulevais en l'air le Massala qui reposait sur mes pieds. Ce basculement lui arracha un cri de douleur révélateur.
Pendant quelques secondes, je fis quelques flexions-extensions avec mes jambes, offrant le corps du musclé Massala aux ardents rayons du soleil. Le Massala cuisait à petit feux. Inquiet de le voir se consumer, je le projetai au sol, le libérai de ses chaînes, le tournant face au sol. Désarticulé le Massala se laissait faire : je l'aidai à se remettre debout, puis collant mon dos contre le sien, j'appliquai à cet hautain maître romain un supplice outrageant : je le crucifiai sur mon dos. Je marchai lentement vers la piscine , m'arrêtant de temps à autre pour faire des stations de croix, inclinant le haut de son corps vers l'avant, tendant aux max son abdomen musclé aux ardents rayons du soleil, puis à quelques pieds de la piscine, je décidai de lui rafraîchir les sangs en le projetant dans l'eau.
Inquiet de sa réaction sur notre amitié de cette mise à mal de sa carcasse, rude mais amicale (l'un n'empêche pas l'autre, non), je sautai dans la piscine vérifier son humeur. Sa tête sortit de l'eau.
- Inquiet, je lui demandai : pas trop choqué par ce combat imprévu ?
- Pourquoi le serais-je, Judah, ce n'était qu'un exercice en prévision de celui de demain ?
- Qu'un exercice
- Et oui ? qu'est-ce tu pensais ?
- Donc ce n'était qu'un exercice ?
- Voilà.
ladron fr (53)
27.7.2010 20:36Afin de souligner ma visite à son palais de Césarée, Massala m'offrait en après-midi, un spectacle des ses meilleurs gladiateurs s'affrontant à la lutte. Massala connaissait mon intérêt pour la lutte et m'offrait ainsi ce tournoi en guise d'amitié. Revêtu d'une courte tunique, ses bras nus, les poignets dans des bracelets d'airain, ses cuisses musclées à découvert, Massala présidait l'événement. Assis à ses côtés, une djellaba et un kéfié me protégeaient le corps et la tête des rayons du soleil. Je vis ainsi des germains se battre avec de magnifiques éthiopiens à la peau d'ébène, des Thraces soulever des Parthes et de doux Hindous venir à bout de sculpturaux Grecs.
Fasciné par ce déploiement de force, je parvenais néanmoins à adopter une attitude distante, malgré le plaisir évident que suscitait en moi le spectacle : ma djellaba cachait le trouble qui s'agitait en moi à la vue de ces bêtes musclées de l'arène. La présence de Massala à mes côtés, son élégante musculature tout près, contribuait à une certaine exaltation. Les jeux se terminèrent, nous laissant seul Massala et moi se promenant et devisant dans la palestre. Nous nous rapprochâmes du bassin, nous assoyant sur le rebord, trempant nos mains de temps à autre pour nous rafraîchir.
Soudain, sans avertissement aucun, Massala s'empara de mes chevilles, et se plaçant devant moi, me fit basculer dans le bassin. Je coulai ainsi tout habillé. J'avalai quelques gorgées d'eau, puis je sortis de la flotte, la djellaba me collant au corps.
- Voilà qui va te rafraîchir, me lança un Massala qui avait profité de ma plongée dans les bas-fonds pour enlever sa tunique, ne conservant qu'un léger pagne qui lui ceinturait la taille. Enlève ta tunique, Hélios va le sécher en quelques minutes.
Je suivis son conseil et me débarrassais de ce vêtement. A peine m'étais-je extirpé de la djellaba que Massala me saisissait par le poignet, m'attirait vers lui et m'infligeait un croc-en-jambe. Éberlué, interloqué, je m'abattis à plat ventre au sol. Massala se plaça derrière moi, et me saisissant par les chevilles me tint debout, tête en bas, pattes en l'air.
- Pratiques-tu toujours toi-même la lutte, Judah ? Cette prise dite de la poule, tu connais.
Complètement ahuri par cette succession d'événements, je ne sus que répondre. Cela sembla impatienter Massala qui me saisit d'un bras à la taille et de l'autre m'enleva mon pagne. Nu comme un ver, je retombai au sol, la poussière me collant à la peau.
- Alors Judah, prêt à t'amuser un peu... J'étais complètement figé ne sachant trop que répondre. Je me relevai cependant, me plantant droit devant l'insolent Massala qui affichait un sourire narquois. L'athlétique ami qui me narguait ainsi de la vision de sa spendide musculature n'ignorait pas l'attrait que représentait pour moi un corps mâle, mes préférences me portant vers ceux de mon sexe. Il connaissait aussi mon goût pour la lutte et prenait un malin plaisir à me troubler. Des scrupules liés à une haute conception de l'amitié m'interdisaient d'obtenir par la lutte ce que je n'obtiendrais manifestement pas de façon directe, Massala étant porté sur le beau sexe. Malgré mes efforts pour me contenir, ma verge, visible au grand jour, indiquait mon intérêt pour un corps à corps viril malgré une froideur que je tentais d'afficher.
Toujours Massala souriait. Est-ce ainsi que les Juifs se font plumer dans leur basse-cour ?
Un demi-sourire fendit mes lèvres et je relevai les yeux en sa direction. Avec mon pagne mouillé qu'il tenait entre ses mains, il me portait des coups aux pecs, aux abs, puis à la figure.
Allez amusons-nous, Judah, me provoquant avec ce pagne qui me pinçait la peau.
Ces Romains, me dis-je, tout n'est que jeu pour eux. Tanné de recevoir ses frappes incessantes, je saisis alors le pagne au vol avant qu'il ne m'atteigne et avec une force qui me surprit moi-même, j'attirai rudement le Massala à moi qui écrasa son torse musclé contre le mien. Sur le coup, mes amicaux mais inutiles scrupules s'évanouirent et le lutteur que j'étais prit la place du timide et velléitaire ami de Massala et occupa le terrain. Mes mains ceinturèrent la taille du Romain, je ployai un peu mes genoux, puis comme Hercule le fit avec le géant Antée, je le soulevais du sol. J'enfonçai mes jointures dans le bas de son dos, mes épaules contre les siens, mes pecs contre les siens. Après avoir cherché à me provoquer, me faire sortir de mes gonds, c'était au tour de Massala de figer légèrement : il m'avait cherché, il me trouvait.
Je le soulevai encore plus, glissant mes bras sous ses fesses, mon front maintenant dans le creux de son abdomen musclé, toujours je le pressais avec une force qui me surprenait moi-même. A coup de machettes sur la nuque, Massala tentait de rompre l'étreinte musclée qui me liait à lui, mais ses coups portaient à faux. Je le soulevai encore plus, mes bras enserrant ses puissantes cuisses, mon front sous son pagne. Cette pression lui arracha un cri, puis Massala incapable de se défaire de ma poigne d'acier n'eut d'autre choix que de s'incliner derrière mon épaule, le haut de son corps vers le bas. Je le laissai tomber tel un sac au sol, non s'en m'emparer brutalement au passage de son pagne. Lui aussi venait maintenant de se faire dénuder. Je pus constater à voir la forme affiché par sa verge que l'étreinte musclée que je lui avais imposé de force ne l'avait pas laissé indifférent.
Furieux d'être ainsi mis à nu, Massala se précipita sur moi, s'empara de mon poignet et me fit tourner à quelques reprises sur moi-même, m'étourdissant à petit feu, je reçus à l'intérieur de la cuisse un coup de genou révélateur de la force de ses jambes. Je hurlai de douleur, titubé. Massala profita de mon désarroi pour me coucher sur le banc qui jouxtait les colonnades de la palestre. S'assoyant dans le creux de mon dos, il m'infligea une prise du scorpion familier dans ce désert de Judée. Il m'offrit de mettre un terme à mes douleurs : un silence ferme accueillit sa proposition. Puis changeant de posture, il se retourna toujours monté sur mon dos, et s'empara de mes bras qu'il ramenait vers lui en d'incessants va-et-vient qui mettait à mal ma colonne. Toujours j'opposais un silence à ces efforts pour me mater. Fatigué de ramer, il passa ses jambes sur mes épaules et ses mains tiraient mon menton entre ses jambes. Malgré la douleur de la prise, le reste de mon corps libre, sauf mes épaules, je réussis à soulever Massala, assez pour glisser rapidement ma tête sous son entrejambe. Le mouvement effectué, je me retrouvai derrière lui.
Vite, je passai mes bras sous ses épaules dans un double prise de tête, collé mon torse contre son dos, puis le forçai à s'agenouiller au sol. Là je glissai une jambe entre les deux siennes, le faisant reposer sur le côté, la seconde enserrant une épaule. Je m'emparai d'une chaîne d'anneaux qui reposait près du banc, j'entourai sa tête d'une longueur, fis suivre le reste le long de son torse et enroulai une autre longueur autour de la cuisse de sa jambe. Massala enchaîné, je plaquai mes jambes dans le bas de son dos, me laissant tomber vers l'arrière, tenant fermement les extrémités de la chaîne entre mes main, pendant que je soulevais en l'air le Massala qui reposait sur mes pieds. Ce basculement lui arracha un cri de douleur révélateur.
Pendant quelques secondes, je fis quelques flexions-extensions avec mes jambes, offrant le corps du musclé Massala aux ardents rayons du soleil. Le Massala cuisait à petit feux. Inquiet de le voir se consumer, je le projetai au sol, le libérai de ses chaînes, le tournant face au sol. Désarticulé le Massala se laissait faire : je l'aidai à se remettre debout, puis collant mon dos contre le sien, j'appliquai à cet hautain maître romain un supplice outrageant : je le crucifiai sur mon dos. Je marchai lentement vers la piscine , m'arrêtant de temps à autre pour faire des stations de croix, inclinant le haut de son corps vers l'avant, tendant aux max son abdomen musclé aux ardents rayons du soleil, puis à quelques pieds de la piscine, je décidai de lui rafraîchir les sangs en le projetant dans l'eau.
Inquiet de sa réaction sur notre amitié de cette mise à mal de sa carcasse, rude mais amicale (l'un n'empêche pas l'autre, non), je sautai dans la piscine vérifier son humeur. Sa tête sortit de l'eau.
- Inquiet, je lui demandai : pas trop choqué par ce combat imprévu ?
- Pourquoi le serais-je, Judah, ce n'était qu'un exercice en prévision de celui de demain ?
- Qu'un exercice
- Et oui ? qu'est-ce tu pensais ?
- Donc ce n'était qu'un exercice ?
- Voilà.
Sur ce, je lui enfonçai la tête dans l'eau.