đ Happy Holidays and Media Update for Messages đ MeetFightersInteressegroepenLutteurs Gays FrancophonesPremier combat Lutteurs Gays Francophones Lid worden van deze interessegroepOnderwerpenLedenoverzicht 273Galerij 13Premier combat mathieu0431 (3)21.2.2024 14:23 Je reprends cette ancienne question pour apporter ma petite contribution, le rĂ©cit de mon combat initiatique. Depuis des annĂ©es, je suis adepte de trampling, pratique consistant Ă me faire marcher dessus. Je ne pratique qu'avec des hommes. La premiĂšre motivation Ă©tait sportive, Ă©prouver la rĂ©sistance et l'endurance de mon corps. J'avoue aussi que, depuis mon adolescence, je suis fĂ©tichiste des pieds et des baskets de mes copains de vestiaire (et je n'exclut pas qu'il y ait la source de mon attirance sexuelle pour certains mecs). Je n'imagine pas pratiquer le trampling avec des femmes, ni mĂȘme avec des hommes pour une motivation sexuelle. MĂȘme si j'aime qu'on me piĂ©tine toutes les parties de mon corps, sexe et tĂȘte compris. Ayant du mal Ă trouver des partenaires de trampling Ă Toulouse, un copain m'a conseillĂ© de m'inscrire ici, un site de rencontre de lutteurs. Et il est vrai que certains ici partagent les mĂȘmes fĂ©tichismes que moi. Alors, pourquoi pas ? MĂȘme si je n'ai jamais pratiquĂ© le moindre sport de combat, ni mĂȘme une bagarre dans la cours de rĂ©crĂ©. MĂȘmes les sports co me dĂ©plaisent, car j'ai peur d'aller au contact ! Et au fil des profils de lutteurs que je regarde, je tombe sur le profil d'un gars qui a l'air sympa, qui n'a pas l'air d'une brute Ă©paisse. Il habite Avignon, et ça tombe bien, ce weekend, je passe pas loin de chez lui. On engage la conversation, on Ă©change des photos, on parle de tout, naturellement et simplement. Bref, on apprend Ă se connaĂźtre. On se chauffe un peu au fil des jours, parlant muscu, Ă©changeant d'autres photos de biceps et de cuissots en contraction. J'ai retenu ça de mon expĂ©rience du trampling, oĂč finalement, je me soumets Ă la force et la possible brutalitĂ© de mecs que je ne connais pas. Essayer de comprendre Ă qui on a Ă faire, Ă qui on va devoir faire confiance et quelque part, engager mon intĂ©gritĂ© physique. On dĂ©cide de se rencontrer. Il accepte de m'initier Ă la lutte. Il est curieux, il a envie d'essayer le trampling. Bref, un bon moment d'Ă©change en perspective. Comme beaucoup je pense, j'arrive chez lui avec l'envie de faire demi tour, en totale perte de confiance en moi. Et puis mince, je viens de faire 3 heures de route, ce n'est plus le moment de rĂ©flĂ©chir. On entre chez lui, un matelas est posĂ© au sol, deux singlets posĂ©s sur une chaise. On se change, on s'Ă©chauffe, et il commence Ă me montrer des blocages, en les faisant sur moi, puis moi les faisant sur lui. J'ai l'impression de comprendre quelques trucs, j'essaie de me dĂ©gager, il me conseille et me laisse faire. J'ai la chance d'avoir un bon schĂ©ma corporel. Je vois rapidement oĂč sont mes points faibles, et mes marges de manĆuvre. Il m'a complĂštement mis en confiance. On est prĂȘts pour un vrai combat. L'Ă©cart de poids et d'expĂ©rience sont en ma dĂ©faveur, mais j'ai des jambes puissantes, et finalement, je suis plus souple que je ne pensais. Les mouvements s'enchaĂźnent. Je prends cher au dĂ©but, mais je commence Ă lui rendre le combat plus difficile. Les ciseaux autour de son ventre sont visiblement efficaces. J'arrive Ă me dĂ©gager de quelques blocages, mais sans arriver Ă enchaĂźner pour reprendre le dessus. Mais qu'Ă celĂ ne tienne, je ne suis pas le seul Ă le fatiguer. J'arrive quand mĂȘme Ă le faire taper Ă la plusieurs reprises. Je crois qu'Ă un moment ou un autre, il m'a infligĂ© toutes les prises qu'il connaĂźt. J'adore sentir du poids sur moi. J'ai adorĂ© la sensation d'ĂȘtre bloquĂ© sous son ventre ou entre ses cuisses. Et j'ai adorĂ© lui rendre la monnaie chaque fois que j'ai pu. Je dirais que le match a fini en sa faveur 80% pour lui, 20% pour moi. On a terminĂ© par un bon moment de dĂ©tente, et en partageant un bon repas. 100% de rĂ©ussite dans ma dĂ©couverte de la lutte. Une session qui a dĂ©finitivement boostĂ© ma confiance en moi, et qui m'a fait dĂ©couvrir un chic type, que j'espĂšre bien affronter Ă nouveau, dĂšs que l'occasion se prĂ©sentera. Ouais, c'est ça. Une expĂ©rience parfaite pour commencer dans cette discipline. Vertalen astor (4)22.2.2024 21:01 (In antwoord hierop)Merci mathieu0431 pour ce magnifique et excitant rĂ©cit et qui rappelle nos premiers Ă©mois ressentis lors de nos premiers matchs. Bonne poursuite!!! Vertalen es20042 (4 )19.7.2017 18:27 Depuis quand, avais-je lâattirance vers les corps Ă corps, la lutte avec un partenaire, Ă mes 12 ans peut-ĂȘtre, je ne me souviens, et bientĂŽt cette inclination Ă prĂ©fĂ©rer les corps dâhommes Ă ceux des femmes, dâ ĂȘtre fascinĂ© par les nus et tout naturellement par la lutte pratiquĂ©e ainsi. Aussi en passant, il Ă©tait inenvisageable que je ne visite pas le Museo Archeologico Nazionale di Napoli, incontournable pour la grande pĂ©riode antique grecque et romaine ; ce qui frappe lĂ et Ă©merveille :la nuditĂ© omniprĂ©sente dans la statuaire bien sĂ»r, mais encore toutes ces reproductions Ă©rotiques, ces phallus en Ă©rection omniprĂ©sents, et toutes ces statues de lutteurs nus, la lutte qui paraĂźt-il Ă©tait lâinstrument des dieux pour dĂ©partager les hommes. Alors pour une fois, et mĂȘme Ă Naples, je dĂ©laissais mon vĂ©lo bien chargĂ©Â ; et cette visite, quelle visite ? En admiration autour dâun piĂ©destal Ă contempler ce marbre blanc des corps sculptĂ©s de lutteurs en combat, muscles bien saillants Ă©clairĂ©s sublimement par la verriĂšre de lumiĂšre napolitaine, jâĂ©tais subjuguĂ© et pas seul Ă lâĂȘtre, je nâavais pas remarquĂ© cet homme dâun certain Ăąge qui admirait lâĆuvre ; e n italien il me dit son amour pour cette statue, et comme il parlait trĂšs bien le français il continua Ă disserter sur les statues, le musĂ©e quâil connaissait si bien, puis au fil de la conversation il me dit son amour de la lutte et ce fĂ»t donc tout naturellement que je lui avouais que je partageais ce mĂȘme penchant. Et tout aussi naturellement, il me dit quâil aimerait bien reprendre la lutte quâil avait pratiquĂ© Ă un bon niveau dans sa jeunesse. Je me hasardais Ă lui dire que jâaurais bien aimĂ© en faire, au moins essayer, dans ma jeunesse, mais la timiditĂ©, la non confiance en soi, la bĂȘtise plus sĂ»rement, ont fait que jâai ratĂ© cela, pourtant un de mes futurs (trĂšs futurs) partenaire de lutte me dira que je nâaurais pas Ă©tĂ© trop mauvais. Du gĂąchis donc, comme pendant cette pĂ©riode du service national, oĂč chaque soir avec un camarade nous faisions un footing, puis prenions une douche ensemble, et cette imbĂ©cillitĂ© de chacun dâavoir envie de toucher lâautre, dâavoir du corps Ă corps, de lutter ensemble, câĂ©tait si Ă©vident que nous nâavons jamais oser, et pourtant quels corps aurions-nous eu en luttant tous les soirs, Ă avoir chaque jour encore plus envie dâen dĂ©coudre Ă lâaune de nos progrĂšs dâharmonie musculaire. Oui du gĂąchis, et ces regrets lorsque nous nous sommes revus et confiĂ©s quelques dĂ©cennies plus tard. JâespĂšre que nos jeunes sont moins bĂȘtes ! Jâavais attendu si longtemps, si longtemps et voilĂ que jâavais rendez-vous prĂšs de Naples, prĂšs de la MĂ©diterranĂ©e avec un partenaire pour lutter ensemble. Je nây croyais plus, moi qui avait aussi entrepris ce pĂ©riple autour de la MĂ©diterranĂ©e pour lĂącher prise dâabord mais aussi en espĂ©rant rencontrer sur toutes les plages que jâarpentais surtout les naturistes, un lutteur, et bien Ă©videmment câest comme chercher la perle rare, câest bien dommage que lâenvie de lutter soit aussi peu partagĂ©e ! Cette invitation fĂ»t pour moi un moment dĂ©licieux, unique, je nâavais jamais rien espĂ©rĂ© aussi longtemps de toute ma vie et voilĂ que cela arrivait, jâespĂ©rais que lâadresse fournie Ă©tait bonne, jâespĂ©rais quâil ne lui serait rien arrivĂ© sur son trajet de retour comme je fus trĂšs prudent avec la circulation napolitaine de crainte dâavoir un incident mâempĂȘchant dâaller au rendez-vous. L âaprĂšs-midi fut Ă la fois trĂšs longue, et sublime, lâattente dĂ©licieuse, les nĆuds dans lâestomac, les craintes, les dĂ©sirs, les espoirs. VoilĂ , jâallais peut-ĂȘtre savoir ce quâĂ©tait vĂ©ritablement la lutte. De plus en plus fĂ©brilement, je mâapprochais de la demeure de mon hĂŽte, mes jambes devinrent cotonneuses, mon cĆur serrĂ© lorsque je lâaperçus , une belle villa, un beau jardin, une vue sur la golfe de Naples, mais je ne me rendis pas compte que câĂ©tait comme un paradis. Sergio mâaccueillit donc merveilleusement au portail dâentrĂ©e, me fit visiter le jardin,puis lâavant de sa grande maison. Puis nous prĂźmes un repas frugal mais sublime avec aux murs de sa salle Ă manger de belles photographies noir et blancs de nus masculins tous plus beaux les uns que les autres, nous parlions de toutes choses, trĂšs simplement, trĂšs naturellement. Puis il me demanda si jâĂ©tais toujours dâaccord pour lutter, jâattendais cela mais dĂ©jĂ le dĂ©cor, mon hĂŽte, le repas me comblaient, mon impatience sâĂ©tait transformĂ©e en sĂ©rĂ©nitĂ©. - Bien Ă©videmment, lui rĂ©pondis-je ! Il ne mâavait pas dit oĂč nous allions lutter, jâavais bien pensĂ© Ă lâextĂ©rieur sur la pelouse, et puis il ouvrit une porte de lâarriĂšre de la maison, je suis subjuguĂ©Â ! Je vois apparaĂźtre une immense vĂ©randa presque totalement vitrĂ©e inondĂ©e par la magnifique lumiĂšre du coucher de soleil sur la baie de Naples, puis en baissant les yeux, entourĂ©es de beaux carrelages deux cercles : une piscine circulaire et un tapis de lutte aux dimensions de compĂ©titions, je mesure Ă peine la chance et lâhonneur que jâai ! Un coup dâoeil vers le jardin arriĂšre et puis nous dĂ©cidons quâil faut bien en dĂ©coudre. Je sens la tension, lâ Ă©motion, les craintes, les doutes, les interrogations sâemparer de moi, je suis comme dans un Ă©tat entre lâeuphorie, lâenvie de renoncer, lâenvie dây aller, pour une premiĂšre fois lâoccasion est tout de mĂȘme trop belle, mais lâinstant dĂ©cisif va arriver, il va bien falloir que je me jette Ă lâeau, et câest dâabord la douche qui mâattend, il me tend un maillot de lutte moderne manches et cuissardes hĂ©las assez longues contrairement au vieux maillots ; comme nous avons la mĂȘme morphologie cela devrait mâaller et je me fais une telle joie dâen porter un et en plus il mâa laissĂ© le rouge. AprĂšs la pesĂ©e, nous sommes Ă Ă©galitĂ©, nous allons donc nous doucher sĂ©parĂ©ment, la tension est encore montĂ©e dâun cran, le moment fatidique approche, je me sĂšche et mâ apprĂȘte Ă enfiler le maillot et puis je ne sais pas pourquoi, comme pour me libĂ©rer de tout ce qui me noue sans songer Ă la rĂ©action de mon hĂŽte, je dĂ©cide de me rendre au milieu du tapis mais Ă poil ! En sortant de la douche, je lâaperçois furtivement dans son maillot, il me fait forte impression, ravissante et excitante ; malgrĂ© son Ăąge il a une silhouette qui paraĂźt trĂšs jeune ; voilĂ quâil mâaperçoit, je crains quâil ne me rabroue. Presque instantanĂ©ment, jâaperçois un petit sourire sur son beau visage et aussi, je le comprendrai plus tard, une petite larme dâĂ©motion; je suis enchantĂ© dâautant quâĂ la soixantaine il est trĂšs bien conservĂ©, corps Ă la silhouette jeune, harmonieuse, muscles bien dessinĂ©s, peau superbement bronzĂ©e ; sans aucun temps dâobservation, explosivement, le corps Ă corps sâengage, je nâai pas le temps dâapprĂ©cier lâinstant, la garde tient nos corps un peu Ă©loignĂ©s et je sais dĂ©jĂ que je vais ĂȘtre Ă lâouvrage, et puis sâenchaĂźnent quelques prises bien excitantes, ceintures, corps Ă corps verge contre verge, il me passe derriĂšre, oui je suis Ă lâouvrage mais jâai ce que je voulais, et cela me plaĂźt dâessayer de me dĂ©fendre, rĂ©sister de toutes mes forces Ă ses attaques, ma condition physuique de cycliste au long cours me permettait de ne as ĂȘtre essoufflĂ© et ma musculature compensait quelque peu mon inexpĂ©rience, quelque peu seulement car sa condition physique Ă©tait excellente. Je suis toujours tombĂ©, mais quâimporte ! Je souffre beaucoup, me fait beaucoup souffrir, mais je ne sais pourquoi je ne suis pas déçu, câest bien lâidĂ©e que je me faisais de la lutte, je suis comblĂ©, les reprises sont courtes mais finalement le combat dure longtemps, je ressens bien que combattre nus lui plaĂźt beaucoup ! Pendant une pĂ©riode de repos, nous parlons lutte, me dit quâil a Ă©tĂ© un trĂšs bon lutteur dans sa jeunesse ; Ă ses prises, ses rĂ©actions, ses attaques, ses parades, ses positions, son mental, je sais quâil dit vrai et je mesure que câest sans doute grĂące Ă son passĂ© de lutteur que jâai tant apprĂ©ciĂ© ce premier assaut, je crois que tant que lâon a pas affrontĂ© un lutteur qui en a fait sĂ©rieusement, on ne sais pas vraiment ce quâest la lutte et plus tard jâaurais la chance grĂące Ă AllFighters de rencontrer un autre ex-lutteur avec lequel jâai retrouvĂ© les mĂȘmes sensations. Il me dit aussi sa dĂ©ception, sa dĂ©pression lorsquâil a Ă©tĂ© obligĂ©, jeune encore, dâarrĂȘter la lutte, et mâavoue quâil nâavait jamais combattu nu, et pourtant que cela avait toujours Ă©tĂ© son fantasme, son rĂȘve, toujours inassouvi, toujours frustrĂ©, Ă en devenir dĂ©primant, et nous nous remercions mutuellement pour ce moment. Tout en apprĂ©ciant, admirant, son corps nu devant moi, je lui dis des choses Ă©quivalentes, toutes les frustrations que jâavais ressenties tout au long de trĂšs longues annĂ©es, le gĂąchis de ne pas bien profiter de son corps et, pire encore, de ne pas en faire profiter dâautres hommes. Les jours suivant, en ressentant les effets de nos confrontations sur notre mental et notre corps , entre envies de lutte croissantes, entre virĂ©es Ă la plage, courses en bateaux, presque toujours nus, nous savourions les instants, regardions et apprĂ©cions la chance que nous avions, nos physiques , notre forme ; les combats continuĂšrent, toujours palpitants, toujours nus, puis huilĂ©s, encore plus sensuels, plus durs peut-ĂȘtre, encore plus excitants sâil Ă©tait encore possible, et puis nous nous sentions si bien en lutte sur ce merveilleux tapis rond, normalement aussi en ce merveilleux cadre. Vertalen ladron fr (53)16.7.2017 19:30 ... Ton premier combat, c'Ă©tait comment ? Ton premier adversaire ? Tes craintes ? Ta premiĂšre soumission ? Ton ressenti ? ... Vertalen Om een reactie te plaatsen moet je inloggen. Je moet inloggen om een nieuw onderwerp te beginnen.
mathieu0431 (3)
21.2.2024 14:23Je reprends cette ancienne question pour apporter ma petite contribution, le récit de mon combat initiatique.
Depuis des années, je suis adepte de trampling, pratique consistant à me faire marcher dessus. Je ne pratique qu'avec des hommes.
La premiÚre motivation était sportive, éprouver la résistance et l'endurance de mon corps. J'avoue aussi que, depuis mon adolescence, je suis fétichiste des pieds et des baskets de mes copains de vestiaire (et je n'exclut pas qu'il y ait la source de mon attirance sexuelle pour certains mecs).
Je n'imagine pas pratiquer le trampling avec des femmes, ni mĂȘme avec des hommes pour une motivation sexuelle. MĂȘme si j'aime qu'on me piĂ©tine toutes les parties de mon corps, sexe et tĂȘte compris.
Ayant du mal Ă trouver des partenaires de trampling Ă Toulouse, un copain m'a conseillĂ© de m'inscrire ici, un site de rencontre de lutteurs. Et il est vrai que certains ici partagent les mĂȘmes fĂ©tichismes que moi.
Alors, pourquoi pas ? MĂȘme si je n'ai jamais pratiquĂ© le moindre sport de combat, ni mĂȘme une bagarre dans la cours de rĂ©crĂ©. MĂȘmes les sports co me dĂ©plaisent, car j'ai peur d'aller au contact !
Et au fil des profils de lutteurs que je regarde, je tombe sur le profil d'un gars qui a l'air sympa, qui n'a pas l'air d'une brute épaisse. Il habite Avignon, et ça tombe bien, ce weekend, je passe pas loin de chez lui.
On engage la conversation, on Ă©change des photos, on parle de tout, naturellement et simplement. Bref, on apprend Ă se connaĂźtre.
On se chauffe un peu au fil des jours, parlant muscu, Ă©changeant d'autres photos de biceps et de cuissots en contraction.
J'ai retenu ça de mon expĂ©rience du trampling, oĂč finalement, je me soumets Ă la force et la possible brutalitĂ© de mecs que je ne connais pas. Essayer de comprendre Ă qui on a Ă faire, Ă qui on va devoir faire confiance et quelque part, engager mon intĂ©gritĂ© physique.
On décide de se rencontrer. Il accepte de m'initier à la lutte. Il est curieux, il a envie d'essayer le trampling. Bref, un bon moment d'échange en perspective.
Comme beaucoup je pense, j'arrive chez lui avec l'envie de faire demi tour, en totale perte de confiance en moi. Et puis mince, je viens de faire 3 heures de route, ce n'est plus le moment de réfléchir.
On entre chez lui, un matelas est posé au sol, deux singlets posés sur une chaise.
On se change, on s'échauffe, et il commence à me montrer des blocages, en les faisant sur moi, puis moi les faisant sur lui. J'ai l'impression de comprendre quelques trucs, j'essaie de me dégager, il me conseille et me laisse faire.
J'ai la chance d'avoir un bon schĂ©ma corporel. Je vois rapidement oĂč sont mes points faibles, et mes marges de manĆuvre.
Il m'a complĂštement mis en confiance. On est prĂȘts pour un vrai combat.
L'écart de poids et d'expérience sont en ma défaveur, mais j'ai des jambes puissantes, et finalement, je suis plus souple que je ne pensais.
Les mouvements s'enchaĂźnent.
Je prends cher au début, mais je commence à lui rendre le combat plus difficile. Les ciseaux autour de son ventre sont visiblement efficaces.
J'arrive à me dégager de quelques blocages, mais sans arriver à enchaßner pour reprendre le dessus. Mais qu'à celà ne tienne, je ne suis pas le seul à le fatiguer.
J'arrive quand mĂȘme Ă le faire taper Ă la plusieurs reprises.
Je crois qu'à un moment ou un autre, il m'a infligé toutes les prises qu'il connaßt.
J'adore sentir du poids sur moi. J'ai adorĂ© la sensation d'ĂȘtre bloquĂ© sous son ventre ou entre ses cuisses. Et j'ai adorĂ© lui rendre la monnaie chaque fois que j'ai pu.
Je dirais que le match a fini en sa faveur 80% pour lui, 20% pour moi.
On a terminé par un bon moment de détente, et en partageant un bon repas.
100% de réussite dans ma découverte de la lutte. Une session qui a définitivement boosté ma confiance en moi, et qui m'a fait découvrir un chic type, que j'espÚre bien affronter à nouveau, dÚs que l'occasion se présentera.
Ouais, c'est ça. Une expérience parfaite pour commencer dans cette discipline.
astor (4)
22.2.2024 21:01(In antwoord hierop)
Merci mathieu0431 pour ce magnifique et excitant récit et qui rappelle nos premiers émois ressentis lors de nos premiers matchs. Bonne poursuite!!!
es20042 (4 )
19.7.2017 18:27Depuis quand, avais-je lâattirance vers les corps Ă corps, la lutte avec un partenaire, Ă mes 12 ans peut-ĂȘtre, je ne me souviens, et bientĂŽt cette inclination Ă prĂ©fĂ©rer les corps dâhommes Ă ceux des femmes, dâ ĂȘtre fascinĂ© par les nus et tout naturellement par la lutte pratiquĂ©e ainsi.
Aussi en passant, il Ă©tait inenvisageable que je ne visite pas le Museo Archeologico Nazionale di Napoli, incontournable pour la grande pĂ©riode antique grecque et romaine ; ce qui frappe lĂ et Ă©merveille :la nuditĂ© omniprĂ©sente dans la statuaire bien sĂ»r, mais encore toutes ces reproductions Ă©rotiques, ces phallus en Ă©rection omniprĂ©sents, et toutes ces statues de lutteurs nus, la lutte qui paraĂźt-il Ă©tait lâinstrument des dieux pour dĂ©partager les hommes.
Alors pour une fois, et mĂȘme Ă Naples, je dĂ©laissais mon vĂ©lo bien chargĂ©Â ; et cette visite, quelle visite ? En admiration autour dâun piĂ©destal Ă contempler ce marbre blanc des corps sculptĂ©s de lutteurs en combat, muscles bien saillants Ă©clairĂ©s sublimement par la verriĂšre de lumiĂšre napolitaine, jâĂ©tais subjuguĂ© et pas seul Ă lâĂȘtre, je nâavais pas remarquĂ© cet homme dâun certain Ăąge qui admirait lâĆuvre ; e
n italien il me dit son amour pour cette statue, et comme il parlait trĂšs bien le français il continua Ă disserter sur les statues, le musĂ©e quâil connaissait si bien, puis au fil de la conversation il me dit son amour de la lutte et ce fĂ»t donc tout naturellement que je lui avouais que je partageais ce mĂȘme penchant.
Et tout aussi naturellement, il me dit quâil aimerait bien reprendre la lutte quâil avait pratiquĂ© Ă un bon niveau dans sa jeunesse. Je me hasardais Ă lui dire que jâaurais bien aimĂ© en faire, au moins essayer, dans ma jeunesse, mais la timiditĂ©, la non confiance en soi, la bĂȘtise plus sĂ»rement, ont fait que jâai ratĂ© cela, pourtant un de mes futurs (trĂšs futurs) partenaire de lutte me dira que je nâaurais pas Ă©tĂ© trop mauvais.
Du gĂąchis donc, comme pendant cette pĂ©riode du service national, oĂč chaque soir avec un camarade nous faisions un footing, puis prenions une douche ensemble, et cette imbĂ©cillitĂ© de chacun dâavoir envie de toucher lâautre, dâavoir du corps Ă corps, de lutter ensemble, câĂ©tait si Ă©vident que nous nâavons jamais oser, et pourtant quels corps aurions-nous eu en luttant tous les soirs, Ă avoir chaque jour encore plus envie dâen dĂ©coudre Ă lâaune de nos progrĂšs dâharmonie musculaire. Oui du gĂąchis, et ces regrets lorsque nous nous sommes revus et confiĂ©s quelques dĂ©cennies plus tard. JâespĂšre que nos jeunes sont moins bĂȘtes !
Jâavais attendu si longtemps, si longtemps et voilĂ que jâavais rendez-vous prĂšs de Naples, prĂšs de la MĂ©diterranĂ©e avec un partenaire pour lutter ensemble. Je nây croyais plus, moi qui avait aussi entrepris ce pĂ©riple autour de la MĂ©diterranĂ©e pour lĂącher prise dâabord mais aussi en espĂ©rant rencontrer sur toutes les plages que jâarpentais surtout les naturistes, un lutteur, et bien Ă©videmment câest comme chercher la perle rare, câest bien dommage que lâenvie de lutter soit aussi peu partagĂ©e !
Cette invitation fĂ»t pour moi un moment dĂ©licieux, unique, je nâavais jamais rien espĂ©rĂ© aussi longtemps de toute ma vie et voilĂ que cela arrivait, jâespĂ©rais que lâadresse fournie Ă©tait bonne, jâespĂ©rais quâil ne lui serait rien arrivĂ© sur son trajet de retour comme je fus trĂšs prudent avec la circulation napolitaine de crainte dâavoir un incident mâempĂȘchant dâaller au rendez-vous. L âaprĂšs-midi fut Ă la fois trĂšs longue, et sublime, lâattente dĂ©licieuse, les nĆuds dans lâestomac, les craintes, les dĂ©sirs, les espoirs. VoilĂ , jâallais peut-ĂȘtre savoir ce quâĂ©tait vĂ©ritablement la lutte.
De plus en plus fĂ©brilement, je mâapprochais de la demeure de mon hĂŽte, mes jambes devinrent cotonneuses, mon cĆur serrĂ© lorsque je lâaperçus , une belle villa, un beau jardin, une vue sur la golfe de Naples, mais je ne me rendis pas compte que câĂ©tait comme un paradis.
Sergio mâaccueillit donc merveilleusement au portail dâentrĂ©e, me fit visiter le jardin,puis lâavant de sa grande maison. Puis nous prĂźmes un repas frugal mais sublime avec aux murs de sa salle Ă manger de belles photographies noir et blancs de nus masculins tous plus beaux les uns que les autres, nous parlions de toutes choses, trĂšs simplement, trĂšs naturellement.
Puis il me demanda si jâĂ©tais toujours dâaccord pour lutter, jâattendais cela mais dĂ©jĂ le dĂ©cor, mon hĂŽte, le repas me comblaient, mon impatience sâĂ©tait transformĂ©e en sĂ©rĂ©nitĂ©.
- Bien évidemment, lui répondis-je !
Il ne mâavait pas dit oĂč nous allions lutter, jâavais bien pensĂ© Ă lâextĂ©rieur sur la pelouse, et puis il ouvrit une porte de lâarriĂšre de la maison, je suis subjuguĂ©Â ! Je vois apparaĂźtre une immense vĂ©randa presque totalement vitrĂ©e inondĂ©e par la magnifique lumiĂšre du coucher de soleil sur la baie de Naples, puis en baissant les yeux, entourĂ©es de beaux carrelages deux cercles : une piscine circulaire et un tapis de lutte aux dimensions de compĂ©titions, je mesure Ă peine la chance et lâhonneur que jâai !
Un coup dâoeil vers le jardin arriĂšre et puis nous dĂ©cidons quâil faut bien en dĂ©coudre. Je sens la tension, lâ Ă©motion, les craintes, les doutes, les interrogations sâemparer de moi, je suis comme dans un Ă©tat entre lâeuphorie, lâenvie de renoncer, lâenvie dây aller, pour une premiĂšre fois lâoccasion est tout de mĂȘme trop belle, mais lâinstant dĂ©cisif va arriver, il va bien falloir que je me jette Ă lâeau, et câest dâabord la douche qui mâattend, il me tend un maillot de lutte moderne manches et cuissardes hĂ©las assez longues contrairement au vieux maillots ; comme nous avons la mĂȘme morphologie cela devrait mâaller et je me fais une telle joie dâen porter un et en plus il mâa laissĂ© le rouge.
AprĂšs la pesĂ©e, nous sommes Ă Ă©galitĂ©, nous allons donc nous doucher sĂ©parĂ©ment, la tension est encore montĂ©e dâun cran, le moment fatidique approche, je me sĂšche et mâ apprĂȘte Ă enfiler le maillot et puis je ne sais pas pourquoi, comme pour me libĂ©rer de tout ce qui me noue sans songer Ă la rĂ©action de mon hĂŽte, je dĂ©cide de me rendre au milieu du tapis mais Ă poil !
En sortant de la douche, je lâaperçois furtivement dans son maillot, il me fait forte impression, ravissante et excitante ; malgrĂ© son Ăąge il a une silhouette qui paraĂźt trĂšs jeune ; voilĂ quâil mâaperçoit, je crains quâil ne me rabroue.
Presque instantanĂ©ment, jâaperçois un petit sourire sur son beau visage et aussi, je le comprendrai plus tard, une petite larme dâĂ©motion; je suis enchantĂ© dâautant quâĂ la soixantaine il est trĂšs bien conservĂ©, corps Ă la silhouette jeune, harmonieuse, muscles bien dessinĂ©s, peau superbement bronzĂ©e ; sans aucun temps dâobservation, explosivement, le corps Ă corps sâengage, je nâai pas le temps dâapprĂ©cier lâinstant, la garde tient nos corps un peu Ă©loignĂ©s et je sais dĂ©jĂ que je vais ĂȘtre Ă lâouvrage, et puis sâenchaĂźnent quelques prises bien excitantes, ceintures, corps Ă corps verge contre verge, il me passe derriĂšre, oui je suis Ă lâouvrage mais jâai ce que je voulais, et cela me plaĂźt dâessayer de me dĂ©fendre, rĂ©sister de toutes mes forces Ă ses attaques, ma condition physuique de cycliste au long cours me permettait de ne as ĂȘtre essoufflĂ© et ma musculature compensait quelque peu mon inexpĂ©rience, quelque peu seulement car sa condition physique Ă©tait excellente. Je suis toujours tombĂ©, mais quâimporte !
Je souffre beaucoup, me fait beaucoup souffrir, mais je ne sais pourquoi je ne suis pas déçu, câest bien lâidĂ©e que je me faisais de la lutte, je suis comblĂ©, les reprises sont courtes mais finalement le combat dure longtemps, je ressens bien que combattre nus lui plaĂźt beaucoup !
Pendant une pĂ©riode de repos, nous parlons lutte, me dit quâil a Ă©tĂ© un trĂšs bon lutteur dans sa jeunesse ; Ă ses prises, ses rĂ©actions, ses attaques, ses parades, ses positions, son mental, je sais quâil dit vrai et je mesure que câest sans doute grĂące Ă son passĂ© de lutteur que jâai tant apprĂ©ciĂ© ce premier assaut, je crois que tant que lâon a pas affrontĂ© un lutteur qui en a fait sĂ©rieusement, on ne sais pas vraiment ce quâest la lutte et plus tard jâaurais la chance grĂące Ă AllFighters de rencontrer un autre ex-lutteur avec lequel jâai retrouvĂ© les mĂȘmes sensations.
Il me dit aussi sa dĂ©ception, sa dĂ©pression lorsquâil a Ă©tĂ© obligĂ©, jeune encore, dâarrĂȘter la lutte, et mâavoue quâil nâavait jamais combattu nu, et pourtant que cela avait toujours Ă©tĂ© son fantasme, son rĂȘve, toujours inassouvi, toujours frustrĂ©, Ă en devenir dĂ©primant, et nous nous remercions mutuellement pour ce moment.
Tout en apprĂ©ciant, admirant, son corps nu devant moi, je lui dis des choses Ă©quivalentes, toutes les frustrations que jâavais ressenties tout au long de trĂšs longues annĂ©es, le gĂąchis de ne pas bien profiter de son corps et, pire encore, de ne pas en faire profiter dâautres hommes.
Les jours suivant, en ressentant les effets de nos confrontations sur notre mental et notre corps , entre envies de lutte croissantes, entre virĂ©es Ă la plage, courses en bateaux, presque toujours nus, nous savourions les instants, regardions et apprĂ©cions la chance que nous avions, nos physiques , notre forme ; les combats continuĂšrent, toujours palpitants, toujours nus, puis huilĂ©s, encore plus sensuels, plus durs peut-ĂȘtre, encore plus excitants sâil Ă©tait encore possible, et puis nous nous sentions si bien en lutte sur ce merveilleux tapis rond, normalement aussi en ce merveilleux cadre.
ladron fr (53)
16.7.2017 19:30... Ton premier combat, c'Ă©tait comment ?
Ton premier adversaire ?
Tes craintes ?
Ta premiĂšre soumission ?
Ton ressenti ?
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